Une grande partie de ce tronçon de 21 km suit une signalisation provisoire, installée dans le cadre de l’initiative “jalonnement”. Il s’agit de panneaux indiquant les distances et les directions sur des routes plus tranquilles, jusqu’à ce que l’EV8 soit achevé.

MEYRARGUES – RIANS

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Parfois, ces panneaux vous conduisent sur la route principale D561, très fréquentée. Cependant, certains tronçons suivent l’ancienne ligne de chemin de fer, le long de routes secondaires désormais plus tranquilles.

Nous avons testé des alternatives, mais nous avons constaté qu’elles n’étaient pas meilleures que cette route officielle. Le tronçon le plus ennuyeux de la route principale se trouve à la frontière entre les Bouches-duRhône et le Var. Mais il n’y a pas d’alternative possible. Le tracé de l’ancienne ligne de chemin de fer à l’ouest de la frontière est fortement boisé, tandis qu’à la frontière elle-même, la route a probablement mangé une partie du tracé du chemin de fer. Compte tenu de tout cela, voici l’itinéraire que nous recommandons.

Le long du canal

Si vous descendez d’un train à la gare de Meyrargues, vous débouchez sur un parking qui était autrefois le terminus de la ligne Nice-Meyrargues que suit l’EV8. La ligne arrivait à angle droit par rapport à la gare actuelle. En fait, il y avait à l’origine trois gares à Meyrargues. Ainsi, le petit hôtel qui se trouve devant la gare s’appelait autrefois Auberge des 3 Gares. C’est maintenant une brasserie.

Une grande partie du tracé de l’ancienne ligne à partir de Meyrargues a maintenant été terminée. L’itinéraire fléché vous amène donc sur la D96 très fréquentée (tournez à gauche) pendant environ 300 m, avant de tourner à droite en passant sous un porche assez imposant. 200 m plus loin, vous traversez le petit canal de Peyrolles, qui fournit de l’eau d’irrigation aux agriculteurs locaux, pour suivre une route secondaire plus calme. Tournez à gauche pour suivre le chemin qui longe ce cours d’eau jusqu’à ce que vous arriviez à un pont qui traverse le canal de l’EDF, beaucoup plus grand. Tournez à gauche sur le côté sud, pour suivre le chemin du Canal sur 3,5 km. Ce chemin est emprunté par quelques automobilistes, mais il évite l’intense circulation de la D96 au nord.

En prenant cette route, vous évitez la première gare de l’ancienne ligne de chemin de fer, à Peyrolles.  Si vous voulez visiter ce village, vous pouvez continuer le long du côté nord du canal de Peyrolles. Au lieu de traverser le canal de l’EDF, prenez à gauche environ 50 m avant le pont et suivez le petit chemin sur 100 m. Au carrefour, tournez à droite sur la route du Plan. Ce chemin tranquille vous mène directement à Peyrolles. Pour rejoindre l’itinéraire balisé EV8, traverser la rue Aimé Bernard pour rejoindre la rue du Saint-Sépulcre. Cette rue étroite vous conduit à la rue Sainte-Anne, où vous tournez à droite vers le sud jusqu’à un autre pont sur le canal de l’EDF. La rue Sainte-Anne croise le tracé du chemin de fer, et vous pouvez voir un ancien bâtiment de la gare si vous tournez à gauche au mini rond-point 100 m avant le pont. 

Vers Jouques

De retour sur le chemin du Canal, vous arrivez au premier jalonnement, où la signalisation vous conduit à la D561, très fréquentée. La voie ferrée était parallèle sur le côté sud, et il en reste de petits vestiges encore en service. Mais la majeure partie est actuellement impraticable.

Cependant, il y a une bande cyclable sur la majeure partie de ce tronçon. Elle disparaît brièvement à quelques centaines de mètres de la route, mais persévérez, car elle s’élargit plus loin. Après 1 km, surveillez le panneau “Ch. de Mallevielle” sur la gauche, au croisement de deux petites routes qui rejoignent la D561. Tournez ici à moitié à gauche sur le chemin devant vous avec le panneau de limitation de vitesse à 30 km/h, le chemin de Mallevielle. Suivez ce chemin jusqu’à ce que vous traversiez le Réal. Après une montée courte mais raide, vous arrivez à la D61. Tournez à droite, et suivez la route jusqu’au village de Jouques. Cette route tranquille monte en pente douce vers le joli village de Jouques, où vous pouvez vous arrêter pour manger ou faire le plein de boissons.

De Jouques à la frontière

À Jouques, l’avenue de la Gare est parallèle à la route principale du côté sud. L’itinéraire balisé vous y conduit. Suivez cette rue vers l’est et vous passerez devant un bâtiment familier sur votre droite, l’ancienne gare de Jouques. Vous rejoignez ici le tracé de l’ancienne voie ferrée. Suivez le balisage sur le chemin du Couloubleu, puis sur le chemin de la Palunette, pendant quelques kilomètres agréables jusqu’à un croisement en T avec un panneau indiquant le château de Revelette. Derrière le panneau, un ancien bâtiment ferroviaire suggère que la ligne de chemin de fer continuait autrefois dans la forêt maintenant dense. Tournez à gauche ici, en traversant le pont sur le ruisseau de Saint-Bacchi. Tournez à droite sur la D561. Les 2,6 km suivants sont probablement les moins agréables de tout ce tronçon. La route se rétrécit en direction de la frontière entre les Bouches-duRhône et le Var. Il y a plusieurs virages où les automobilistes devraient vraiment éviter de dépasser les cyclistes. Ce tronçon est probablement le plus difficile à planifier, et il faudra de l’argent et des idées pour le rendre plus sûr.

En route pour Rians

Heureusement, une fois dans le Var, on peut très rapidement quitter la route principale et revenir vers l’ancienne voie ferrée. Environ 700 m après avoir franchi la frontière, il y a une bifurcation signalée sur la gauche. Prenez ce chemin qui, comme son nom l’indique, suit l’ancienne voie ferrée. Il s’étend entre la route principale au sud et le canal de Provence au nord, sur 5,5 km très agréables jusqu’à Rians.

En chemin, nous nous sommes arrêtés sur le site des fouilles archéologiques de la Vicarie aux Toulons. Le site se trouve juste à côté de l’EV8, et a récemment été recouvert par un ensemble de panneaux solaires. Le site a été découvert en 1962 et a fait l’objet d’un programme de fouilles mené par le Centre archéologique du Var entre 1993 et 1996. Cette opération a permis de mettre au jour la pars fructuaria avec une installation viticole, un four à tuiles et un mausolée. Son existence remonterait au 5e ou 4e siècle avant Jésus-Christ.

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